Au Garage, il n’y a pas de miroirs. Ce n’est pas un oubli, c’est une décision.

La culture physique moderne est obsédée par l’image. On regarde le muscle congestionner, on ajuste la pose, on vérifie l’angle. On passe plus de temps à valider son apparence qu’à ressentir son effort. Le miroir flatte l’ego, mais il distrait le geste.

Ici, on cultive le contraire : la proprioception. L’écoute interne.

Nous ne voulons pas savoir à quoi ressemble le mouvement, nous voulons savoir ce qu’il pèse. Nous voulons sentir la mécanique du corps, l’engagement de la fibre, la stabilité de la posture. L’attention n’est pas tournée vers le reflet, elle est tournée vers la fonte.

C’est la différence entre la frime et la discipline. On ne forge pas une image, on forge un corps.

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